Les lauréats
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
LES CUMA ONT 80 ANS
Derrière chaque nom de Cuma se cache une histoire singulière, entre héritage local, ancrage territoriale, clin d’œil humoristique ou anecdote mémorable.
Récits inspirants et photos parfois chargées d’émotion : le concours Histoire(s) de Cuma organisé à l’occasion des 80 ans des Cuma a rassemblé 164 participations issues de toute la France.
Cette sélection invite à découvrir l’imagination, la solidarité et les racines qui façonnent les Cuma à travers leurs noms emblématiques. De la Cuma « La Parfumeuse » à « Vivarnes », en passant par les « Coquelicots » ou les mystérieux acronymes de la CATRAMCA, chaque appellation reflète un bout d’histoire, un terroir, ou encore un accident devenu légendaire.
Un voyage entre traditions rurales et créativité collective, où l’on comprend que, bien plus que de simples sigles, ces noms sont le reflet vivant de leurs adhérents et de leur territoire.
Elle met tout le monde au parfum
Le nom de la Cuma a été trouvé lors de sa création pour l’achat d’une cuve à lisier…
C’est une Cuma dynamique qui ne cesse de se développer au fil du temps, notamment grâce à l’animatrice locale et aux deux DiNA réalisés, le dernier en date sur le lancement dans le désherbage mécanique. Le prochain projet porte sur un bâtiment avec panneaux photovoltaïques pour permettre d’abriter tout le matériel et de créer un atelier pour embaucher un ouvrier.
LE TERRITOIRE POUR INSPIRATION
Le nom de la Cuma est une référence à la région, l’Auvergne, référence phonétique en l’occurence.
La photo représente un tracteur à pédales, offert par les adhérents de la Cuma à l’école maternelle St Eugène à Aurillac.
DES BOUQUETS ET DU BLÉ
La Cuma tient son nom de l’été 1973, lorsque tous les coquelicots étaient en fleur pendant que les fondateurs se réunissaient pour les statuts.
La première ensileuse à maïs à un rang a été mise en service. Cuma majoritairement d’éleveurs laitiers, une première arracheuse à patates est achetée en 2020.
Les enfants des adhérents continuent de garder leurs boites jaunes de cacao pour mettre les carnets des matériels Cuma à l’abri.
L’UNION FAIT LA FORCE
Le nom de la Cuma est venu de la fusion de deux Cuma: la Cuma des Viviers et la Cuma de !’Arnes (nom de la rivière qui prend sa source dans le village).
Ces Cuma avaient été créées par les parents et grands-parents, 25 ans plus tôt et cette fusion intervient du fait de la baisse du nombre d’exploitations sur le territoire.
PETItS SIGles, grandes histoires
Cuma C.A.T.R.AM.C.A. est l’acronyme de Coopérative Agricole de TRAvaux Mécaniques de Cuisy-en-Almont
Cette Cuma a été créée en 1948 dans l’Aisne. Sur cette photo, on voit en 1954 un chantier d’épandage chez M. Lierman, l’un des fondateurs de la Cuma.
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
Tracteurs, semoirs, moiss’batt’… Dans les Cuma, les machines tournent à plein régime, mais jamais en solo : ici, c’est l’esprit d’équipe qui fait carburer les moteurs.
Les bâtiments de Cuma ne sont pas de simples hangars. Ils sont des repères collectifs, lieux de rencontres, de partage et de transmission : le cœur battant du collectif.
Quand les territoires sont frappés par l’urgence, les Cuma répondent présentes et se transforment en véritables piliers de solidarité locale.
Même sans gravité, les accidents en Cuma rappellent l’importance de la vigilance à avoir au quotidien et de la solidarité qui en découle.
Depuis près d’un siècle, les Cuma s’écrivent au pluriel. Derrière chaque tracteur, il y a une histoire, des pionniers, des initiatives et une volonté commune de construire l’avenir ensemble.
Derrière chaque tracteur, il y a des femmes et des hommes qui s’engagent, coopèrent et font vivre l’esprit Cuma où les bras, les cœurs et les sourires ne manquent pas.
Dans les Cuma, on hérite du tracteur autant que de la solidarité ! L’agriculture en collectif, ça se cultive de génération en génération.
L’innovation est au cœur des dynamiques collectives des Cuma : technologie, l’expérimentation ou l’organisation du travail, elles démontrent que le progrès en agriculture peut être à la fois technique et humain.