Autour du chanvre, l’union fait la force

  • Chanvre
  • Pratiques agricoles

Publié le

Début septembre, les adhérents de la CUMA du Balcon de Parc se réunissaient pour préparer la récolte du chanvre.

chanvre- credits-revue-agricole-aube

Cette réunion de travail avait lieu à la mairie de Montiéramey avec les 8 adhérents de la section chanvre de la CUMA. 

Dans quelques jours, ils entameront ce chantier collectif, où chacun à un rôle précis.

« Entre la fauche, l’andainage et le pressage, la récolte du chanvre est particulière, il faut être au moins trois sur le chantier » constate Boris Driat, président de la CUMA du Balcon.

150 hectares de récolte de chanvre sont réalisés en commun sur la CUMA du Balcon du Parc. Cette organisation collective permet un débit de chantier plus important et surtout permet d’optimiser les charges de mécanisation en lien avec cette récolte.

« Tout le monde récolte pour tout le monde » résume Boris Driat.

Le chantier collectif est assuré par le matériel investit sur la CUMA mais pas seulement. Les adhérents de la CUMA interviennent aussi avec leur propre matériel (tracteur, benne, télescopique).

La Banque d’Entraide, un outil par et pour les CUMA

Pour répartir les tâches, les heures de travail et du matériel, de façon équitable, la CUMA utilise un outil informatique appelé « Banque d’Entraide » développé par la FR CUMA Grand Est depuis 2022.

Cet outil permet de comptabiliser simplement les échanges de temps de travail mais aussi la mise à disposition d’outils dans les chantiers collectifs. Chaque utilisateur doit enregistrer ses temps avec ou sans son matériel (ou celui de la CUMA ou encore d’un autre adhérent) sur un Google Gorm préalablement paramétré par un animateur de la FR CUMA Grand Est. Le groupe aura décidé en amont du nombre de points accordé par activité à l’aide du barème d’Entraid.

 À la fin des travaux et quand tous les utilisateurs auront enregistré leurs données, un bilan sera généré automatiquement pour l’ensemble du chantier. 

« Un outil simple à gérer et cela permet d’équilibrer au mieux entre ceux qui ont plus ou moins de surfaces. De cette manière, personne ne se sent lésé » affirme Boris Driat.

C’est désormais une dizaine de CUMA qui utilisent cet outil dans la région. Un outil facile et pratique qui va permettre la pérennité des chantiers collectifs tout en gardant l’équité et l’échange dans les groupes.

Ophélie VIGNEZ