Effluents liquides : quel système à l’arrière de notre tonne ?
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C’est quand l’interdiction de l’usage de la buse palette ? A cette question très fréquemment posée, la réponse tient plutôt dans l’analyse des besoins pour qu’il apparaisse logique de ne plus utiliser cet équipement.
Investir pour quelque chose
La réflexion autour de la valorisation correcte des lisiers ou digestats tient à plusieurs paramètres :
- Des volumes annuels importants permettant d’amortir un accessoire.
- Des produits analysés avec une valeur fertilisante connue et précise.
- La prise en compte des obligations de distance et de conditions d’épandage particulières.
- Des choix agronomiques clairs et des volontés personnelles.
Cette analyse globale doit permettre de s’orienter, soit vers des techniques règlementaires mais qui ne vont pas au bout du raisonnement agronomique ou vers des équipements sophistiqués qui seront utilisés dans une organisation optimum.
Si l’on veut éviter au maximum les évaporations d’azote ammoniacal, l’enfouissement au moment de l’épandage est obligatoire. Cela peut se faire en 2 opérations distinctes ou en simultané si la tonne est équipée d’organes d’enfouissement.
Repères sur les valeurs à investir
Si l’on part de la solution d’équiper un matériel existant avec un système de pendillard simple à 2000 €/m, on peut aller jusque 8 à 9000 €/m pour des enfouisseurs à disques spécifiques sur prairies.
Rappelons que les fonds France Agrimer « France 2030 » proposés cet été sur les dispositifs d’épandage moins émissifs sont encore accessibles jusqu’au 31/12/2024 par le simple dépôt des statuts et d’un devis sur la plateforme
Pour faire le bon investissement, une réflexion globale sur les besoins futurs, la traction, la conduite est aussi à mettre en place.
Retrouvez plus de détails techniques dans le diaporama ci-joint, présenté lors d’une journée sur ce thème le 03 octobre dernier dans l’Aube.
Éric AUBRY